François Barthélemy Arlès-Dufour

 

François Barthélemy Arlès est né le 3 juin 1797 à Sète (Hérault). Il est mort le 21 janvier 1872, lors d'un séjour avec sa femme dans la villa de leur amie Juliette Adam à Vallauris/Golfe Juan (Alpes-Maritimes). Cependant, sa carrière, éclatante et multiforme, fut essentiellement lyonnaise.

La jeunesse

Dès l'abord, il paraît promis au métier des armes. Son père, simple soldat à ses débuts, s'est élevé au grade de chef de bataillon au hasard des guerres impériales. En qualité d'enfant de troupe, François reçoit une bien rudimentaire instruction, modestement complétée au lycée impérial à Paris où il est admis à la retraite de son père. Deux ans après la mort de celui-ci en 1811, ses études sont interrompues, en raison de l'état de dénuement de sa mère. Elle ne sait ni lire ni écrire.

Le 30 mars 1814, il fait le coup de feu sur la Butte Montmartre pour tenter, lui aussi, de résister aux soldats de Blücher. Après le retour de Napoléon de l'Ile d'Elbe, arrivé trop tard à Waterloo, il découvre l'effroyable spectacle de la défaite. Cette ineffaçable vision va faire de lui un apôtre de la paix et de la fraternité des nations. C'est ainsi que, plus tard, le 30 novembre 1867, il fondera la Ligue Internationale et Permanente de la Paix avec Émile de Girardin et Frédéric Passy et obtiendra, lui-même, l'adhésion, significative et alors certainement sincère, de la Reine Augusta de Prusse. Il assumera la vice-présidence de ce mouvement dont il confiera le secrétariat général à Frédéric Passy, premier Prix Nobel de la Paix, en 1901, avec Henri Dunant.

Il débute sa « vie de lutte et de travail à 16 ans ». D'abord saute-ruisseau d'une fabrique de châles, il y devient ouvrier, puis contremaître. Partageant la vie et les souffrances des ouvriers, il cherchera toujours « les moyens les plus efficaces pour alléger le fardeau qui pèse sur toute leur existence. » En 1816, avec la réouverture des frontières, il obtient de son employeur de partir à la conquête des marchés extérieurs, avec pour tout bagage un assortiment de tissus et de châles.

Au cours de ses déplacements de longue durée en Allemagne, entrecoupés de retours dans son pays, deux événements, en 1817, vont s'avérer déterminants pour son avenir. Le premier, c'est la rencontre, à Francfort, de Prosper Enfantin, le futur « Père » du saint-simonisme. Le second est la première visite professionnelle rendue à l'importante maison de négoce de soie de Leipzig, la maison Dufour frères. Ce sont des descendants d'émigrés protestants français, lors de la Révocation de l'Édit de Nantes.

Arlès-Dufour
Pauline Dufour

L'autodidacte forcené qu'est François Arlès éprouve la nécessité de parfaire sa connaissance du français, en même temps qu'il apprend, bien obligé, la langue allemande. Il travaille aussi l'anglais et soulignera toujours la nécessité de connaître cette langue. Mais tout ceci n'est pas jugé suffisant puisqu'il étudie l'économie politique qui en est encore dans ses premiers balbutiements. Une autre circonstance ne sera pas moins sans conséquence. Il s'agit d'un entretien personnel, obtenu en 1820, avec Jean-Baptiste Say, au Conservatoire des arts et métiers de Paris, avant d'y suivre pour un temps son cours d'« économie facturière ».

La personnalité et les aptitudes de François Arlès sont unanimement appréciées à chacun de ses contacts avec les frères Dufour, lors des foires de Leipzig. Elles les amènent à lui offrir un emploi dans leur affaire en 1821. Et en 1824, la main de Pauline, la fille unique de l'un d'eux, lui est accordée.

L'installation lyonnaise

L'année suivante, la gestion de l'une de leurs principales succursales lui est confiée. Il s'agit de celle de Lyon. C'est le début d'une fortune croissante dans l'activité d'Arlès-Dufour en qualité de commissionnaire en soieries. Nous disons bien cette fois, « Arlès-Dufour ». En effet, il manifeste concrètement son attachement au principe de l'égalité de l'homme et de la femme en accolant, dès son mariage, le nom de sa femme au sien. Grâce à lui, Julie Daubié sera la première femme bachelière de France à Lyon. De l'Impératrice Eugénie, il obtiendra que la Légion d'honneur soit décernée à la femme peintre Rosa Bonheur.

Sa fortune est mise temporairement à mal à deux reprises.

La première fois, au moment de la crise d'Amérique de 1837. Ayant accordé trop de crédits à ses clients américains, il est pratiquement ruiné. Il quitte précipitamment Lyon pour New-York, via Londres. Londres est une destination vers laquelle, régulièrement, il multiplie les déplacements. En fait, il ne dépasse pas Londres, car il y reçoit le concours financier de l'un de ses correspondants et amis, William Leaf. Recouvrant une partie de ses créances américaines, il se retrouvera à la tête de deux propriétés (à Kingston et Wilbur) dans l'Etat de New York…

La seconde fois où sa fortune, reconstruite, est à nouveau ébranlée, c'est en 1851. L'immeuble Milanois où Arlès-Dufour a bureaux et entrepôts est détruit par un incendie. Il est enseveli sous les décombres de son immeuble et parvient à sauver sa vie et celle d'une femme. Cet immeuble est le siège de son affaire personnelle, créée en 1838, sous le nom d'Arlès-Dufour.

Il établira des succursales de sa maison à Paris, Saint-Étienne, Zurich, Crefeld, Londres. Cette carrière commerciale s'achève, à l'âge de 62 ans, le 31 décembre 1859.

Le libre-échange

Très rapidement après son installation à Lyon, indépendamment du renom de la firme qu'il gère avec expérience, Arlès-Dufour prend une place de premier plan dans la vie économique et sociale de la cité, puis du pays quelles qu'en soient les formes de gouvernement.

Ainsi que l'écrira son ami l'économiste Michel Chevalier, membre de l'Institut, il fut « l'un des vétérans du libre échange ». Dès 1822, nous lui connaissons des textes exaltant « le grand principe de la libre concurrence » proclamé par la Révolution. En 1828, un article qu'il publie dans le journal lyonnais Le Précurseur en faveur de la libre sortie des soies de France comme conséquence de la libre entrée des soies étrangères lui vaut d'être accusé de vouloir ruiner l'industrie lyonnaise qui ne pouvait subsister, criait-on de toutes parts, sans le monopole des soies du pays.

À l'occasion de ses nombreux voyages professionnels à l'étranger, en Angleterre notamment (trois en la seule année 1828 !), il fait la connaissance dans ce pays de George Bowring.

Outre leurs conceptions économiques communes, des affinités personnelles unissent Arlès-Dufour et Bowring. Elles sont encore renforcées par un séjour de Bowring à Lyon en 1832. Elles vont leur permettre d'œuvrer, de part et d'autre de la Manche, à leur ambition commune pour l'intérêt de chaque nation, la liberté des échanges. Ces relations sont, sans doute, à l'origine de celles tout aussi cordiales nouées par Arlès-Dufour auprès de diverses personnalités politiques et économiques britanniques, telles Bright et Cobden.

En 1832 et 1833, dans L'Écho de la Fabrique, le journal des canuts, Arlès-Dufour traite de divers sujets : l'industrie lyonnaise, la tarification douanière, le rapprochement nécessaire avec l'Angleterre facteur de « l'association universelle des peuples », etc. Il plaide également pour l'impôt progressif, « proportionné aux revenus, le seul raisonnable, le seul en harmonie avec le principe de l'égalité des charges. »

La Chambre de commerce de Lyon

La Chambre de commerce de Lyon, où Arlès-Dufour est élu début 1832, va bénéficier, pendant près de trente six ans, de l'acquis de ses compétences nationales et internationales et de son dévouement sans faille. Il la convertit prestement et définitivement au libéralisme, avec l'aide de son ami Brosset, futur président de la Chambre. Les interventions d'Arlès-Dufour, ses rapports, ses réponses aux questions ministérielles, toujours appréciés, sont sans nombre. Conseiller général du commerce, sa notoriété s'accroît au point de devenir un interlocuteur estimé des sphères gouvernementales de tous régimes. Ceci, sans abandonner sa liberté de jugement, et comme il aura la hardiesse de l'écrire en 1869 à Napoléon III dont il était un des familiers : « Sans rien craindre ni attendre du pouvoir quel qu'il soit ».

Sa longue lutte économique s'avérera finalement victorieuse avec la signature du Traité de commerce franco-britannique de 1860 Michel Chevalier en attestera : « La Chambre de commerce de Lyon a mérité que son nom fut inscrit dans l'histoire. Rien n'aura contribué autant que l'impulsion d'Arlès pour lui valoir cet honneur. » De son côté, le signataire britannique de ce traité de commerce, Richard Cobden, tiendra à lui écrire personnellement, de la table même de la signature, pour rappeler la part qui lui était due dans la conclusion de cet accord international.

Les expositions

En 1834, Arlès-Dufour organise à Lyon, dans le cadre de la Chambre de commerce, une exposition des fabriques étrangères de soierie pour permettre aux canuts de comparer leur production avec celle de leurs principaux concurrents de divers pays.

Lors des expositions nationales de Paris de 1844 et de 1849, il est membre du jury. Il l'est encore à l'exposition universelle de Londres de 1851. Pour l'exposition universelle de Paris de 1855, Arlès-Dufour assume les fonctions de secrétaire général de la commission impériale présidée par le cousin de l'empereur, le prince Napoléon. Les nouvelles expositions universelles de Londres en 1862 — où il propose l'envoi de délégations ouvrières — et de Paris en 1867 le verront encore membre du jury international.

Les banques

Trop grand commerçant pour ne pas être convaincu du rôle primordial des banques dans le développement économique, il semble fort que ce soit à son instigation que la Banque de Lyon ait été créée en 1835/1836. Élu censeur de cet établissement, il assume la même fonction lorsqu'à la Banque de Lyon succède la succursale lyonnaise de la Banque de France. Et s'il participe à la création du Crédit Industriel et Commercial, il devient le mentor du Crédit Lyonnais. C'est lui qui, personnellement — comme on a trop tendance à l'oublier —, fonde, avec le concours de son ancien collaborateur Henri Germain, cet établissement en 1863, avant de devenir administrateur de la Caisse des Associations Coopératives, à Paris.

Organiser la banque, n'est-ce pas une nécessité pour un professionnel de la soie, amené à pratiquer de véritables opérations de crédit ? La banque est bien « le germe d'une institution directrice, d'un véritable gouvernement de l'industrie. Ce sont les banques qui devront donner à l'industrie une vie unitaire et sociale », peut-on lire dans Le Globe saint-simonien de 1831. Auparavant, dans Le Producteur, à propos du crédit, Enfantin avait affirmé : « Dans une situation industrielle, le grand problème à résoudre est celui de la circulation. La circulation est d'autant plus parfaite que les produits passent plus rapidement de mains en mains. »

Le saint-simonien

Toutes ces idées, Arlès-Dufour les faisait déjà siennes avant d'accueillir, en 1829, son vieil ami de passage à Lyon, et d'être converti, dès ce moment, au saint-simonisme. Sans entrer dans les détails, ce système élaboré par quelques Français d'esprit généreux et cultivé — souvent polytechniciens — était destiné à assurer le bonheur aux hommes, à hâter l'évolution sociale, à transformer la société en société industrielle.

Arlès-Dufour servit la doctrine et la répandit jusqu'à la fin de sa vie. Elle tenait en un principe, inscrit en tête de ses publications, dès 1825 : « Toutes les institutions sociales doivent avoir pour but l'amélioration du sort moral, intellectuel et physique de la classe la plus nombreuse et la plus pauvre. » Ces termes reviennent fréquemment dans ses écrits. S'il apporta, en maintes occasions, son généreux concours financier et humain aux fidèles de la doctrine, il prit soin de ne pas se fourvoyer dans des voies excentriques et de préserver son libre arbitre.

Deux fortes personnalités, Arlès-Dufour et Enfantin, étaient en présence. Lorsqu'au saint-simonisme théorique va succéder le saint-simonisme pratique, davantage du goût de l'homme d'action qu'est Arlès-Dufour, Enfantin et lui s'orientent vers les grandes réalisations qui seront celles du XIXe siècle. Les chemins de fer et le Canal de Suez vont désormais retenir plus particulièrement leur attention.

Les chemins de fer

Ami des Pereire et de leurs frères ennemis les Talabot, tous saint-simoniens, Arlès-Dufour fut le zélé promoteur du chemin de fer de Paris à Lyon et de Lyon à Avignon et administrateur de ces compagnies. Préoccupé d'offrir une activité à son indéfectible ami Enfantin, à ce moment dans une démoralisante expectative, celui-ci saura réussir la fusion des sociétés soumissionnaires, à l'origine du réseau du Sud-Est en 1857, sous l'appellation du P. L. M. dont Arlès-Dufour semble avoir également été administrateur.

Le canal de Suez

Dans son ouvrage de 1834 Un mot sur les fabriques étrangères…, Arlès-Dufour se réjouissait, la promettant pour bientôt, de la réalisation de la grande œuvre du canal de Suez qui mettrait Paris « aussi près de Calcutta que de Saint-Pétersbourg ». Enfantin, malgré l'échec de son expédition en Égypte de 1833 à 1836, engageait vivement le commerçant de la soie, en 1842, à travailler « à l'union des deux mondes ». Finalement, le 27 novembre 1846, tous deux mettent sur pied la Société d'études du canal de Suez, constituée de trois groupes, allemand, anglais et français. En 1853, les choses traînent toujours. Malgré la lassitude marquée d'Enfantin, Arlès-Dufour ne se laisse pas abattre et instruit son ami de ses convictions le 30 septembre 1854 : « Dieu seul sait comment j'emmancherai Suez, mais je sais que je l'emmancherai si Dieu me prête vie. »

Quelques jours après, Arlès-Dufour passe une soirée parisienne chez Émile de Girardin, le propriétaire de l'important quotidien La Presse. Là, il rencontre un ancien consul général au Caire. Et, comme il l'écrit de Paris à Enfantin, le 12 octobre, il se propose d'associer à leur entreprise ce diplomate qui est en disponibilité. Ce diplomate a pour nom… Ferdinand de Lesseps ! C'est un auxiliaire inattendu qui s'offre à la Société d'Études. Cet auxiliaire inattendu sera, en définitive, soucieux de s'approprier, seul, la paternité de l'ouvrage. Le 17 janvier 1855, il avait pourtant écrit à Arlès-Dufour qu'il se considérait « comme son associé et non plus seulement comme son ami ». Et il ajoutait : « Vous me semblez être le président né du futur conseil d'administration de notre compagnie »…

Arlès-Dufour, pas plus qu'un quelconque survivant de la Société d'études, ne fut convié à l'inauguration du Canal de Suez, bien que Lesseps eût assuré ses correspondants saint-simoniens d'une « belle part dans l'histoire ».

Lyon

Les constants rapports entre Arlès-Dufour et Enfantin cessèrent à la mort du « Père » le 31 août 1864. Arlès-Dufour prit une grande part, aux côtés d'Enfantin resté à Lyon entre 1852 et 1857, à la fondation, début 1853, de la Compagnie générale des Eaux, et, en 1854, à la Société des Omnibus. Dans son testament, Enfantin avait nommé son ami légataire universel.

Amélioration de la condition ouvrière

L'amélioration de la condition ouvrière, selon le principe saint-simonien, fit l'objet de la constante sollicitude d'Arlès-Dufour. Sa bonté, sa générosité, son abnégation furent sans borne. Dès 1829, on le compte non seulement parmi les membres bienfaiteurs mais parmi les membres actifs du Comité auxiliaire de bienfaisance. Il fera partie des différents Comités ou Commissions d'essence municipale qui se succéderont les années suivantes. On le retrouve encore administrateur de la Caisse de prêts des chefs d'atelier de soierie, membre fondateur, en 1850, et futur vice-président de la Société de Secours mutuels des ouvriers en soie. Sur ses deniers personnels, il créera un dispensaire homéopathique, à Lyon, en 1868.

L'instruction publique

Par l'instruction également, il souhaitait élever le niveau de vie des ouvriers.

Dès 1828, il co-fondait la Société d'Instruction primaire du Rhône dont il sera le secrétaire général jusqu'à sa mort. Le 7 avril 1848, lors de la campagne pour les élections à l'Assemblée constituante, en conclusion d'un appel « Aux ouvriers de la Croix-Rousse », il leur donnait le conseil de « demander énergiquement au gouvernement l'éducation et l'instruction pour [leurs] enfants, fils et filles », précisait-il, et aussi « la retraite pour [leurs] vieillards, père et mère. »

En 1857, il fondait, avec Désiré Girardon, l'École centrale lyonnaise — l'actuelle École Centrale de Lyon de réputation scientifique internationale —, désireux d'en faire une « Martinière supérieure ».

Quant à l'école de La Martinière dont il deviendra administrateur ultérieurement, il intervenait en sa faveur, dans L'Écho de la Fabrique du 15 juillet 1832, en écrivant : « Le pauvre a si peu de moyens d'éducation que c'est un crime de lèse-peuple que d'arrêter ou d'entraver l'application de ceux qui lui appartiennent. »

Afin de permettre à l'individu d'acquérir la promotion sociale par la formation professionnelle, il créait, seul, en 1864, la Société d'Enseignement professionnel du Rhône (SEPR). Avec sa modestie coutumière, il se satisfaisait du seul titre de « fondateur », refusant, ici comme là, une présidence qui lui revenait de droit. Faut-il rappeler qu'aujourd'hui la SEPR , reconnue d'utilité publique par décret du 29 novembre 1878, accueille aujourd'hui plus de 5000 jeunes dans 65 métiers.

Outre une bibliothèque populaire, ce sont enfin une école primaire libre, puis les « Écoles supérieures libres et laïques » qu'il ouvrit, à ses frais, à Oullins, dans la banlieue lyonnaise, où existe toujours sa propriété devenue parc public.

Titres divers

Commandeur de la Légion d'honneur, il avait été adjoint au maire de Lyon en 1830, conseiller municipal de la Guillotière, conseiller municipal de Lyon en 1855, et conseiller général du Rhône, après avoir refusé à diverses reprises la députation. L'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon le comptait également dans ses rangs.

La mort

Trois mille personnes assistèrent à ses obsèques au cimetière d'Oullins tenant à manifester leur reconnaissance à l'homme de bien et de progrès qu'il n'avait jamais cessé d'être. Un train spécial à la gare de Perrache avait dû être formé spécialement à cette occasion.

Les articles nécrologiques furent nombreux, bien sûr dans la presse lyonnaise, mais aussi nationale. Le Times, lui-même, rendait longuement un chaleureux hommage à la mémoire du disparu.

Le souvenir de ce personnage d'exception de cet infatigable, de cet incroyable promoteur et bienfaiteur que fut Arlès-Dufour est perpétué à Oullins par l'existence d'une place depuis 1876 et, depuis peu, à Lyon, par l'attribution d'une rue devant border la SEPR (Société d'enseignement professionnel du Rhône).

Bibliographie

  • CANTON-DEBAT, Jacques : Un homme d'affaires lyonnais: Arlès-Dufour (1797-1872), Atelier national de reproduction des thèses ("Thèse à la carte"), Lille, 2000, 901 p. en 2 vol.
  • JEANMICHEL, Lucien : Arlès-Dufour, un Saint-Simonien à Lyon, Lyon, Éd. lyonnaises d'art et d'histoire, 1993 188 p.